Le 11 décembre dernier, j’étais en gare d’Aurillac pour accueillir les voyageurs du train de nuit Paris-Aurillac, qui a repris du service, après avoir été supprimé en septembre 2003.
Parti la veille au soir de la gare de Paris-Austerlitz, le train est arrivé à 7h15 à Aurillac, en marquant des arrêts notamment à Châteauroux, Limoges, Brive et le nord du Lot, à Bretenoux-Biars et Saint-Denis-près-Martel.
Dans un premier temps, trois voyages nocturnes hebdomadaires sont proposés par la SNCF, dans les deux sens et en fin de semaine ainsi que pendant les vacances scolaires des zones A et C, ce qui comprend l’Académie de Toulouse. Objectif du gouvernement : une fréquence quotidienne à partir de décembre 2024.
Le train de nuit Paris-Aurillac est le fruit d’un travail important de l’État et du Groupe SNCF. En octobre 2021, Jean Castex, alors Premier ministre, l’avait inscrit à son agenda lors d’une visite dans le Cantal. Élisabeth Borne et le ministre des Transports, Clément Beaune, ont tenu l’engagement de l’État.
Renforçant le maillage de nos territoires, les trains de nuit ont un bel avenir car ils constituent une offre de transport compétitive tant sur le volet écologique que sur le volet économique, avec par exemple des billets disponibles à partir de 19 euros.