La députée du Lot a fait un point détaillé sur les engagements financiers de l’Etat en faveur du développement ferroviaire dans le Lot, lundi 7 juin 2021, à la suite de la réunion du comité de suivi des dessertes ferroviaires de la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT).
Pour rappel, la députée du Lot s’est engagée, dès le début de sa mandature législative, à défendre les lignes ferroviaires lotoises aux côtés des usagers et parties prenantes lcoales. Ainsi, elle a été à l’initiative, en septembre 2020, d’un courrier, cosigné par 21 parlementaires de tous bords, à l’attention de Jean-Baptiste Djebbari, ministre chargé des Transports, concernant le financement de la modernisation de la ligne POLT. Le ministre avait alors sanctuarisé des enveloppes importantes afin de régénérer la ligne POLT, traversant le Lot du Nord au Sud. 1.6 milliards d’euros pour régénérer les voies d’ici 2025, 450 millions pour de nouveaux trains qui sont commandés, 140 millions pour améliorer la sécurité sur la ligne, 5 millions pour installer le wifi. Pour le montant nécessaire à la modernisation de la ligne qui permettront de raccourcir les temps de trajet, l’Etat finance 257 millions sur un total de 385 millions d’euros. Le tiers restant étant à la charge des régions.
Les engagements de l’Etat concernant la ligne POLT sont tenus. C’est une reconnaissance du travail des acteurs lotois, usagers et défenseurs de la ligne POLT, qui se sont mobilisés depuis de nombreuses années et qui aboutit enfin. Le président de la République, lors de sa venue dans le Lot, a d’ailleurs confirmé cet engagement massif et structurant. Concernant les petites lignes ferroviaires, il s’agit d’un autre combat que nous menons, puisqu’elles ont été délaissées depuis une dizaine d’années. Nombreuses sont celles qui sont menacées de ralentissement ou de fermeture, alors même que ces lignes sont essentielles pour le désenclavement de nos territoires et les mobilités quotidiennes des habitants. Grâce à une mission, menée au premier semestre 2019, un état des lieux précis des 9000 km des lignes de desserte fine de nos territoires a pu être réalisé. Ceci, nous a permis d’engager des échanges fructueux avec de nombreuses régions, et de proposer les bases d’un accord partenarial. Une planification sur 10 ans des travaux est mise en place, afin de garantir la pérennité de ces lignes.
A ce titre, l’Etat s’est engagé aux côtés des collectivités pour réunir les 6,5 milliards d’euros nécessaires sur la période. Il s’agit d’un effort inédit. Par ailleurs, l’Etat met en place 300 millions d’euros pour accélérer les travaux les plus urgents dans le cadre du plan « France relance ». En ce qui concerna le département du lot, trois lignes sont concernées par le protocole d’accord de l’Etat avec la région : Brive-Rodez (intégration au réseau structurant et reprise en charge 100% par SNCF Réseau), Saint-Denis-près-Martel – Lamativie, Figeac-Bagnac (Toulouse-Aurillac).