La députée a notamment a fait remonter auprès du ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, vendredi 25 mars 2022, lors d’un échange en visioconférence, les inquiétudes des éleveurs avicoles lotois !
En France et dans le Lot, le nombre d’élevages touchés par l’influenza aviaire a fortement augmenté au cours des derniers jours. Huguette Tiegna, députée du Lot, a rencontré, vendredi 25 mars 2022, les élus et agriculteurs des communes de Latronquière, Labastide-du-Haut-Mont et Saint-Bressou afin de leur apporter son soutien ainsi qu’à l’ensemble des acteurs la filière.
La situation, depuis les détections des premiers foyers aviaires en novembre dernier, est très préoccupante. Malgré des aménagements importants en termes de gestion sanitaire qui avaient été demandés aux éleveurs dès l’automne 2021, dans une feuille de route Influenza Aviaire, les foyers hautement pathogènes en élevage ont augmenté. Les éleveurs lotois, parfois démunis devant l’ampleur de la propagation, s’inquiètent de l’avenir de leurs exploitations et il est important, en tant que parlementaire, d’assurer un relais efficace avec les services d’Etat afin que les mesures d’accompagnement soient adaptées à leurs besoins. C’est ce que je m’attache à faire.
Ainsi, vendredi 25 mars 2022, le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a précisé que l’accompagnement des acteurs de l’amont à l’aval passerait notamment par l’accompagnement financier avec des indemnisations sanitaires immédiates (sous forme d’acomptes, qui ont déjà démarré) qui seront complétées par la suite par des indemnisations économiques pour tous les maillons (élevage / accouvage / aval / œufs) : Tout d’abord, un dispositif d’acompte sanitaire pour compenser la valeur des animaux abattus : au total plus de 9.5 M€ d’acomptes ont été versés (243 dossiers traités sur 266) ; Ensuite, sur le volet des aides économiques : les pertes de production qui seront constatées à l’issue de la période durant laquelle le repeuplement des élevages ne sera pas réalisable, du fait des restrictions, feront l’objet d’une compensation ; Enfin, des échanges entre les filières et la DGPE (Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises) viennent de s’achever pour finaliser les propositions d’enveloppes et vont permettre d’engager les validations interministérielles nécessaires pour mettre en œuvre les aides le plus rapidement possible, sous forme d’avances aux éleveurs notamment dans les prochains mois.
Nous savons d’ores-et-déjà que les périodes de vide sanitaire vont engendrer du chômage partiel. Une réunion s’est d’ailleurs tenue, mardi 22 mars 2022, avec le Cabinet de la Ministre du Travail et les acteurs concernés du secteur de la volailles (transporteurs, abatteurs, accouveurs). Le dispositif d’activité partielle de longue durée peut être mobilisé dans le cadre de cette crise influenza. Je tiens à saluer le travail des services de l’Etat et des équipes de la chambre d’Agriculture, en lien avec les professionnels du secteur, qui restent vigilants quant à l’évolution de la situation locale et veilleront à la mise en œuvre des mesures sanitaires nécessaires.