A Figeac, le 12 janvier
Zones défavorisées
En 2017, la Commission Européenne a entamé une réforme des zones défavorisées, celle-ci concernant une partie des bénéficiaires et de l’enveloppe ICHN (Indemnité compensatoire de Handicap Naturel) versée aux agriculteurs. L’ICHN est une aide fondamentale pour le maintien de l’activité agricole dans les zones défavorisées (montagne, piémont et zone défavorisée simple), ce qui est le cas pour le département du lot.
Suite à la rencontre avec les représentants des Syndicats agricoles du Lot, Madame Tiegna avait alerté, dès le mois de juillet, le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Monsieur Travert, de l’enjeu de la révision des zones défavorisées pour le département.
Eu égard aux travaux concernant la future cartographie, le classement de 14 communes Lotoises de la vallée de la Dordogne n’était pas acquis à ce stade, sur le seul critère des veaux de boucherie. Les communes en question se situaient toutes sur la 2ème circonscription du Lot, à savoir : Biars-Sur-Serre, Carennac, Bretenoux, Creysse, Gintrac, Girac, Lacave, Mayrac, Meyronne, Pinsac, Puybrun, Saint-Sozy, Souillac, Tauriac.
Face à cette situation d’urgence, il était primordial d’obtenir plus de visibilité sur la future cartographie ainsi que la réintégration des 14 communes en question. C’est chose faite. En effet, suite à la mobilisation des agriculteurs, des syndicats et des élus, le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a confirmé, le 20 décembre, avoir pris en compte et retiré le critère des veaux de boucherie afin de réintégrer les 14 communes du Nord du Lot en zone défavorisée.
Cependant, ce projet de zonage, donnant droit à l’ICHN, établi selon les critères biophysiques de la Commission Agricole de l’Union Européenne, aurait pour conséquence, le déclassement de 26 communes du Quercy Blanc dans le Sud du Lot, dans la 1ère circonscription. Il s’agit là d’un recul majeur, puisqu’il en va du maintien des élevages sur notre territoire, et de ses bénéfices économiques, environnementaux et sociaux.
Madame la députée a alerté le Ministère de l’Agriculture de ce fait, le 21 décembre 2018, lors de la clôture des Etats Généraux de l’Alimentation, et s’est joint à la mobilisation des agriculteurs et des syndicats pour faire évoluer ce projet de zonage avant sa présentation devant la Commission Agricole de l’Union Européenne, afin de maintenir ces 26 communes, comme leurs spécificités le justifient.