Après avoir participé à la réunion des conserveurs du Lot, en période de crise aviaire, à la Chambre des métiers du Lot, le lundi 9 mai, la députée, également docteure sen sciences, en lien avec les annonces de Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, évoque l’expérimentation sur la vaccination qui démarre.
En effet, la situation liée à la crise aviaire que connaît la France depuis l’automne 2021, d’une ampleur inédite, reste à un risque élevé dans le Lot. Ce contexte requiert la plus grande vigilance des services de l’Etat en soutien aux producteurs du territoire. Pour rappel, les producteurs français s’étaient conformés aux règles de biosécurité, de confinement et de surveillance des élevages dès l’automne. Parallèlement, une expérimentation vaccinale initiée par le ministère a débuté mardi 10 mai sur des palmipèdes. Elle doit permettre de disposer de preuves scientifiques quant à l’efficacité et l’intérêt de la vaccination.
Face à cette épidémie aviaire, la situation des éleveurs et transformateurs lotois est difficile. C’était d’ailleurs le fond des échanges que nous avons eu lundi 9 mai, à la Chambres des métiers du Lot, avec les conserveurs présents, en plus des difficultés d’approvisionnement en bocaux et autres matières premières engendrées par la guerre en Ukraine. Je me suis également rendu dans des exploitations agricoles au cours des dernières semaines et je tiens à mettre en avant le courage et la résilience dont font preuve les exploitants face à cette épidémie aviaire. Le soutien de l’Etat est donc fondamental, tant pour l’application des règles sanitaires (dépeuplement, désinfection, zonages de protection), que pour le soutien économique aux pertes engendrées. En parallèle du dispositif de chômage partiel mis en place, les éleveurs concernés seront donc indemnisés sur les différentes étapes : l’amont de la filière, les œufs, la partie sélection-accouvage, l’aval et les services spécialisés.
Concernant l’étude vaccinale, elle consiste à acquérir des données sur la capacité de deux vaccins candidats à protéger les palmipèdes et à limiter l’excrétion et la diffusion du virus. Elle est conduite, depuis le mardi 10 mai, sous contrôle de vétérinaires, de l’Ecole Nationale de Toulouse, de l’ANSES et des services de l’Etat. La France et les Etats membres de l’Union européenne poursuivent en parallèle les discussions au niveau du Conseil européen, sur la vaccination généralisée.