La députée du Lot a alerté le Gouvernement sur la situation des jeunes, au travers d’une question écrite déposée le 16 février dernier, elle a interrogé la Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Madame Frédérique Vidal sur les difficultés scolaires qu’éprouvent de nombreux étudiants dans le contexte sanitaire actuel.

Les répercussions économiques et sociales dues à la crise sanitaire que traverse le pays, affectent bon nombre de nos concitoyens, et particulièrement les jeunes. Récemment un sondage réalisé sur la santé mentale à l’université Paris 3, indiquait que presque 82,7 % des étudiants estiment que leur santé mentale s’est dégradée cette année, 74,7 % d’entre eux pensent que les conditions d’enseignement y sont pour quelque chose, ces chiffres sont inquiétants.

A ce titre, le plan « 1jeune1solution » dévoilé en juillet 2020 permet d’offrir une solution à chaque jeune, autour de trois axes : faciliter l’entrée dans la vie professionnelle, orienter et former 200 000 jeunes vers des métiers d’avenir et accompagner les jeunes les plus éloignés de l’emploi en leur proposant un parcours adapté.

Nous nous sommes mobilisés dès le début de crise pour soutenir la jeunesse afin qu’elle ne devienne pas une génération sacrifiée. Dans le Lot, à la fin du mois de février 2021, 543 contrats d’apprentissage ont été signés et 233 primes à l’embauche ont été versées, grâce au dispositif 1jeune1solution. Ce plan national qui représente plus de 7 milliards d’euros investis est une nécessité pour les jeunes, depuis son lancement, il a permis la signature de 500 000 contrats d’apprentissage, près de 600 000 jeunes ont intégré un programme d’insertion, 1 000 000 de moins de 26 ans ont signé un contrat en CDD ou CDI entre août et novembre 2020. Par ailleurs, une aide à l’embauche de 4 000 euros a été mise en place pour les entreprises souhaitant recruter un jeune, et jusqu’à 8 000 euros pour les entreprises qui souhaitent recruter par le biais de l’alternance.

Huguette Tiegna

Depuis presque un an, la scolarité des étudiants en études supérieures dépend des fluctuations des consignes sanitaires. Les conditions d’apprentissages ne sont pas égales pour tous les étudiants, en raison de la précarité financière de certains, qui ne peuvent travailler avec du matériel électronique décent. Mais aussi des inégalités territoriales relatives à la couverture numérique. Ainsi, certains étudiants ont rencontré des difficultés techniques lors de l’envoi numérique d’examen. Ces aléas peuvent être très impactant sur la suite du parcours scolaires des étudiants concernés.

Le 21 janvier dernier, de nouvelles mesures ont été annoncées afin de protéger les étudiants : un repas à un euro dans les restaurants universitaires, dont l’IUT de Figeac, la mise en place d’un chèque psychologique pour permettre aux étudiants en difficultés psychologiques de pouvoir consulter et la possibilité de participer à raison d’une fois par semaine à des cours en présentiel. En parallèle, le CROUS attribue des aides ponctuelles pour les étudiants en grande difficulté financière, ce montant peut aller jusqu’à 500 euros, après examen de dossier. Aussi, à compter de septembre 2021, toutes les protections hygiéniques seront gratuites pour les étudiantes et accessibles au travers des 1500 distributeurs qui seront installés dans les établissements. Les mesures en faveur des étudiants et des jeunes sont primordiales et nécessaires et doivent perdurer autant que cela sera nécessaire, nous y veillons. 

Huguette Tiegna

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