Le projet de loi de finances de 2022 s’inscrit dans la continuité de la politique menée par le Gouvernement depuis 2017, et consacre les engagements du Président de la République : redresser nos comptes publics ; baisser massivement les impôts améliorer la compétitivité de notre économie.

La maitrise des comptes publics

La crise a inévitablement aggravé la dette publique, car il a fallu dépenser massivement pour préserver notre potentiel économique. Or, la maitrise des comptes, avec ce PLF, dès l’année prochaine, notre déficit passera de 8,4 à 4,8%, et il reviendra à 3% à horizon 2027 – soit deux fois plus rapidement qu’après la crise de 2008.

La baisse des impôts

Ce quinquennat, c’est 50 milliards d’euros de baisse d’impôts sur 5 ans, touchant en priorité les ménages et les entreprises : nous avons réduit l’impôt sur le revenu de 5 milliards d’euros et nous avons maintenu constamment notre trajectoire de baisse de l’impôt sur les sociétés qui, comme nous l’avions promis au premier jour de ce quinquennat, sera ramenée à 25 % pour toutes les entreprises sans exception en 2022.

La compétitivité de notre économie

Les projets de loi de finances ont eu pour fil conducteur l’investissement notamment au travers du plan France Relance, dont 70 milliards d’euros seront déjà engagés d’ici 2022, et du plan d’Investissement qui sera intégré à ce budget.

En ce sens, le projet de loi de finances 2022 présente des choix forts et assumés :

  • Le réarmement régalien, avec une hausse d’1,7 milliard des crédits du ministère des Armées, une augmentation d’1,4 milliard du budget du ministère de l’Intérieur et de 700 millions d’euros pour le ministère de la Justice ;
  • L’investissement pour mieux ancrer la croissance dans le temps, avec pour objectif d’atteindre une productivité et une croissance supérieure à celles d’avant-crise. Le plan d’investissement et les efforts consentis en faveur de l’éducation vont en ce sens, de même que le prolongement de MaPrimeRenov ;
  • Le rétablissement des finances publiques, avec l’extinction progressives des dispositifs d’aides et le remboursement de la dette Covid-19 sans hausse d’impôts via la croissance et les recettes qu’elle génèrera d’ici à 2042. Les réformes structurelles, comme celle de l’assurance chômage, vont en ce sens. Le plan d’investissement ne sera mis en place qu’au terme d’une concertation approfondie pour mieux répondre aux besoins précis des différents acteurs. Au vu des enjeux et des montants engagés sur une décennie, ce délai est plus que nécessaire. Il en va de même pour les mesures visant les jeunes.

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