Huguette Tiegna, députée du Lot, s’est rendue, les 1er, 2 et 3 mars, au Salon de l’Agriculture 2022, à Paris, aux côtés des agriculteurs lotois présents, afin de promouvoir la production locale et évoquer les dernières mesures de soutien.
L’emploi du temps de ce déplacement de 3 jours au Salon de l’Agriculture était chargé pour la députée du Lot qui a pu s’entretenir longuement avec les représentants de la chaîne agro-alimentaire lotoise : Cant’Avey’Lot, Respo OVILot, les « bonnes tables du Lot », l’abattoir de Gramat, les producteurs de l’AOP Rocamadour, la filière foie gras, de la truffe du Quercy et viticole, l’interprofession et les représentants syndicaux. Huguette Tiegna a également participé aux travaux de la commission des affaires économiques ainsi que des tables rondes sur les programmes d’investissement « France 2030 » en faveur de l’innovation et de souveraineté alimentaire.
C’est d’abord un réel plaisir de se retrouver au salon de l’Agriculture, étant donné que l’édition 2021 n’avait pu se tenir du fait de la crise sanitaire. C’est d’ailleurs l’occasion de mettre l’agriculture française au coeur de l’actualité. Les agriculteurs attendaient impatiemment ce rendez-vous 2022 leur permettant de valoriser leur production et je tiens à féliciter nos médaillés lotois des concours agricoles du Salon ; c’est toujours une fierté de reconnaître l’excellence des pratiques locales. En tant que parlementaire, dès le début de la mandature, il m’est apparu pragmatique de maintenir un contact permanent avec la profession et le terrain afin que nos textes législatifs répondent au mieux à l’intérêt général, du producteur jusqu’au consommateur. Il est bon de rappeler que l’écosystème agricole français est un de plus dynamique du monde et qu’il est nécessaire de le préserver, en les soutenant face à la concurrence internationale.
Ces trois jours sur les stands lotois ont été l’occasion d’aborder les préoccupations agricoles du territoire : la future expérimentation lotoise des retenues d’eau, la stabilisation des jeunes exploitations, la transmission et le départ à la retraite de nombreux agriculteurs lotois dans les années à venir, les mesures de lutte contre la grippe aviaire, la revalorisation des pensions de retraite les plus faibles à hauteur de 85% du SMIC, l’adaptation aux changements climatiques et sociaux, l’inflation du coût de la matière première, le 50% bio et local dans les cantines scolaires et les répercussions de la guerre en Ukraine sur l’approvisionnement céréalier.
La tâche agricole et nourricière est aussi difficile qu’essentielle ; c’est pour cette raison qu’il nous a fallu tracer, dès 2017, les lignes pour une alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous, que nous avons souhaité nouer entre les producteurs, les transformateurs, les distributeurs, les consommateurs, l’Etat et les citoyens. Des engagements qu’il est bon de respecter et de faire exécuter lorsqu’ils sont actés. J’en veux pour preuve le travail que nous avons mené dans le cadre du plan de relance et des mesures soutenant la lutte contre les changements climatiques qui a d’ailleurs permis d’accompagner des producteurs lotois dans le financement d’équipement. Concernant la loi Egalim 2, les négociations commerciales se terminent entre la grande distribution et ses fournisseurs pour une meilleure protection de la rétribution des agriculteurs. Le revenu des agriculteurs, c’est la mère des batailles, une plus juste rémunération que par le passé est nécessaire pour l’avenir de la profession.