Face aux souffrances que subissent trop d’enfants et d’adolescents, la mobilisation doit être générale !
Une campagne de sensibilisation inédite dévoilée le 9 novembre dernier : « Ne minimisons pas ce que vivent les enfants ». Nous devons tous écouter et réagir sans banaliser. Une action collective est nécessaire de la part des forces de l’ordre, des magistrats, des personnels soignants, des collectivités, des acteurs associatifs et plateformes digitales tous réunis.
Parmi les principales mesures du plan interministériel de lutte contre le harcèlement scolaire :
▪️Une formation est prévue pour tous les personnels en contact avec les enfants : éducations, AESH, professionnels de la jeunesse, éducateurs sportifs mais aussi policiers, gendarmes et magistrats.
▪️ En cas de harcèlement grave, l’élève harceleur sera exclu du réseau social qui a servi au délit pendant une période de 6 mois à 1 an.
▪️Pour mieux prendre en charge les plainte des victimes, l’Office des mineurs mettra en place un dispositif national pour accompagner les professionnels.
▪️En cas de harcèlement grave, le juge pourra décider de la confiscation du téléphone portable du harceleur.
▪️ Pour mieux accompagner les élèves harcelés, l’accès aux consultations des psychologues sera facilité et le nombre de séances prises en charge par l’Assurance maladie augmenté.
✍️ Pour ne rien laisser passer, il faut libérer la parole des élèves. C’est pour cela que dès aujourd’hui tous les élèves de France du CE2 à la terminale répondront à une grille d’auto évaluation pour détecter les cas de harcèlement
📱 Un numéro et une plateforme unique pour lutter contre le harcèlement : le 3018 avec un bouton de signalement accessible depuis aujourd’hui sur Facebook, Instagram et Tik Tok qui renvoie directement vers les équipes du 3018. Cette démarche est unique au monde et doit faciliter les signalements de harcèlement.